Dimanche 15 août, il fait un temps superbe et nous n’avons rien de prévu pour cette journée. Nous sommes tentés par la visite d’un parc animalier. Rapidement, notre choix s’oriente sur le parc zoologique de Paris, que nous ne connaissons pas. Le temps de nous rendre sur place, nous débutons notre visite vers 15h00, appareil photo en bandoulière.

Avec une surface de 14 hectares, le parc zoologique de Paris présente plus de 2000 animaux, d’environ 180 espèces, répartis sur 5 zones géographiques d’origine. Les cheminements permettent de circuler au travers ces 5 biozones et découvrir des environnements différents avec les animaux présentés.

La zone Patagonie

En suivant le sens de visite, nous débutons par la zone Patagonie. Celle-ci présente, sur environ 1.6 hectares, différentes espèces originaires de cette partie méridionale de l’Amérique du sud. Dans leurs bassins respectifs, nous pouvons observer deux espèces d’otaries (otaries à fourrure australe et otaries à crinière) et une colonie de manchots de Humbolt. Les enclos et bassins nous permettent de bien observer et photographier les espèces présentées, hormis certaines espèces discrètes, dont les pumas.

La zone africaine

Passé la zone Patagonie, le circuit nous amène dans la zone africaine, la plus vaste du parc, avec ses 4.5 hectares. Celle-ci accueille principalement de grands mammifères. Dans un premier enclos, nous observons deux rhinocéros blancs, des zèbres, ainsi que des addax. Les lions, dans leur enclos sont resté à l’abri des regards, hormis un spécimen repos, mais trop éloignés. La plaine africaine représente un vaste enclos, avec les girafes, grand koudous, autruches, grue…

La grande volière

Située au pied du grand rocher, avec plus de 2000 m², la volière présente de nombreuses espèces d’oiseaux, que l’on rencontre en Afrique, mais aussi en Europe, certains oiseaux étant des migrateurs. Nous circulons au travers la volière sur un ponton de bois, au milieu d’un bassin, entourés de flamants roses et nombreux autres espèces à découvrir.

L’enclos des suricates, dans la zone africaine

En sortant de la volière, nous nous dirigeons vers l’enclos des suricates. Les suricates sont de petits animaux que nous apprécions particulièrement. Ils sont actifs et leurs postures, ainsi que leur regard nous font craquer.

Zone européenne

La zone Europe est située au pied du grand rocher et comprend plusieurs enclos, une volière à vautours et un vivarium. Dans certains enclos, nous n’avons pu qu’apercevoir certaines espèces, plutôt statiques et au repos, dans des zones abritées des regards. C’est le cas des loups ibériques, des gloutons, des lynx et des loutres d’Europe notamment. Dans la volière, nous observons, de prêt, deux espèces de vautour. Nous trouvons les vautours à l’étroit dans cette volière, notamment le vautour fauve que nous avons vu planer dans les gorges du verdon.

Biozone Amazonie/Guyane

Après la zone Europe, en suivant le circuit, nous arrivons dans la zone Amazonie et Guyane, avec plusieurs enclos et la grande Serre. Avant de pénétrer dans la grande serre tropicale, nous découvrons plusieurs enclos avec des espèces bien visibles. Dans son enclos, le jaguar prend la pose, mais pas facile à photographier, au travers la glace. En pénétrant dans la grande serre tropicale, la végétation est importante et certaines espèces y sont en semi-liberté. D’autres espèces sont visibles au travers des glaces, dans des enclos, vivariums, bassins, aquariums et même une volière. Un grand bassin présente des lamantins, avec des Arapaïma giga et d’autres poissons, dont des cichlidés et pacus. Malheureusement, l’eau est trouble et les glaces plutôt sales, ce qui ne nous permettra pas de faire de photos. Le nombre d’espèce est important.

La Biozone Madagascar

La zone Madagascar débute dans la grande serre, dans la continuité de ce que présentait la partie amazonienne. Les espèces malgaches y sont également présentées en enclos, vivariums, bassins, ainsi que dans la volière et en semi-liberté. En levant la tête, à la recherche des paresseux à deux doigts, nous découvrons une roussette de Rodrigues. En sortant de la serre, nous visitons les enclos extérieurs. Là encore, plusieurs espèces sont discrètes et restent cachées, comme notamment les fossas.

Passé cette dernière zone de notre parcours, nous contournons l’étang qui longe la grande serre tropicale, pour essayer de voir les ouistitis et singes laineux que nous avions raté avant d’entrer dans la serre. Malheureusement, nous n’en verrons pas.

Notre visite touche à sa fin, après trois heures et demi passées dans le parc. Un peu épuisé, nous nous posons à l’extérieur du parc zoologique avec un petit plaisir glacé, avant de reprendre la route et rentrer.

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