Ruines du château-fort datant des XII-XIIIe siècle, de Geoffroy de Charny-Vauban
Ruines du château-fort datant des XII-XIIIe siècle, de Geoffroy de Charny-Vauban

Après avoir visité Vézelay, ce 18 mai 2024, nous nous rendons à Pierre-Perthuis, distant d’environ 7 km, à la découverte de ses curiosités. Nous concentrons notre visite sur les ponts de Pierre-Perthuis et la Pierre Percée. Les deux sites sont distants de de moins de 2 km, avec l’avantage d’être accessible en voiture. Nous traversons également le village, ou nous pouvons observer quelques ruines de l’ancien château. Pierre-Perthuis, est un point de passage du chemin de Compostelle, par la Via Lemovicensis, au départ de Vézelay,

Les ponts

Les 3 ponts de Pierre-Perthuis sont construit sur un même site. En arrivant, le pont du Vearnais, datant du XIXe siècle, enjambe le ruisseau de Bazoches. Les deux autres ponts enjambent la Cure, à 250 mètres du premier, en aval de la confluence du ruisseau de Bazoches, chargé de matières en suspension, et de la Cure.

Ce sont surtout ces 2 ponts qui attisent la curiosité. Le premier, le pont de Ternos est aussi appelé « Vieux-Pont », « Pont-Romain », « Petit Pont » ou « Pont Vauban ». Datant du XVIIe ou XVIIIe siècle, il a été construit au point le plus étroit du défilé de la Cure. Composé d’une arche unique, avec une chaussée en dos d’âne. Il permettait de traverser la liaison entre les deux rives, mais le trajet avec une cheminement délicat en part et d’autre, avec un mauvais chemin raide et rocailleux. Restauré en 1925, il a servi de décor pour une scène de La Grande Vadrouille, de Gérard Oury, en 1966.

Vingt mètres en aval, se dresse un second pont, dit le « Grand-Pont », achevé en 1874. Culminant à 35 m au-dessus du la Cure, il permet de relier directement les deux bords haut de l’escarpement rocheux. Il permet, ainsi, de palier aux difficultés de cheminement par le « Petit-Pont ». Le Grand-Pont offre une belle vue sur la Pierre-Percée et Vézelay.

La Pierre Percée

La pierre percée, aussi appelée Roche-Percée », est une curiosité géologique constituée d’une arche naturelle creusée dans un éperon rocheux sur les hauteurs des falaises d’un méandre de la Cure. La partie supérieure surplombe un trou de six mètres de hauteur et de huit mètres de largeur. Agée de 185 millions d’années, cette arche a été creusée par l’eau de la Cure, qui, à la fin des périodes glacières, était pratiquement un fleuve, avec un gros débit. Le secteur de la Pierre Percée marque la fin du massif granitique du Morvan.

Le site offre un beau panorama sur le village et l’ancien méandre de la Cure, située en contrebas. Il est possible de s’aventurer sur l’éperon rocheux. Mais avec prudence, il est étroit et haut !

Pour aller plus loin…

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