Panorama sur le village de Conques, depuis le point de vue du Bacarel (Conques, juin 2022)

28 juin 2022, nous entamons notre première balade de l’année en Aveyron. Par cette belle journée, nous nous rendons à Conques, classé parmi les plus beaux villages de France et une étape incontournable sur le chemin de Compostelle.

Arrivée à Conques

Le stationnement n’est pas autorisé dans le village, ce qui se comprend aisément, pour ne pas entacher son charme. Nous stationnons donc sur un parking à l’entrée du village. Le coût est modique et cela contribue à la préservation de ce patrimoine architectural exceptionnel, hérité du Moyen-Age.

Ensuite, nous descendons tranquillement vers le centre du village, avec un petit arrêt dans une échoppe pour prendre nos sandwiches. Doucement, le paysage, le village et l’abbatiale Sainte-Foy s’offre à nous. Nous prenons la direction de l’office de tourisme afin de récupérer un plan de visite et quelques conseils.

Visite de la partie haute du village

Le plan en mains, nous débutons la visite par les ruelles de la partie haute du village. En cheminant dans ces ruelles pleins de charme, nous découvrons de jolies maisons, à l’architecture médiévale, et des points vues sur la partie basse du village et ses monuments. L’étroitesse des ruelles ne nous permets pas de réaliser toutes les photos voulues, mais ne nous empêche pas d’en profiter.

Ainsi, nous franchissons la porte de La Vinzelle, surmontée d’une tour carrée, abritant un logement de défense. Passé la porte, nous arrivons au pied du château d’Humières, construit par la famille du même nom, dans un bel exemple d’architecture civile des XVè et XVIè siècle. Nous nous attardons un peu dans cette partie du village et dans la rue du château, où certaines demeures anciennes présentent une architecture originale. Après avoir redescendu la rue du Château, nous traversons la rue Gonzague-Florens, pour rejoindre la rue Charlemagne.

En descendant la Rue Charlemagne

Après avoir visiter la partie haute du village, nous nous retrouvons sur la Rue Charlemagne, dans le bas du village. Autrefois nommée rue de la Caneyra, elle relie l’abbatiale au pont Romain, et constituait la voie empruntée par le pèlerins en direction du Quercy. Nous passons la Porte du Barry, puissante arcade romane de grès rouge, surmontée d’une habitation à pans de bois. Nous découvrons le village sous un autre angle, dans cette rue qui descend en pente douce en direction du Dourdou.

Après la fontaine du Barry, sur la gauche, un chemin mène en direction de la chapelle Saint-Roch, implantée sur un éperon rocheux. Sophie fait demi-tour et je m’engage en direction de la chapelle, sur un petit sentier étroit. J’arrive rapidement sur l’éperon sur lequel se dresse la chapelle Saint-Roch, datant du XVè siècle, mais dont une partie plus ancienne subsiste. A cet emplacement se dressait le château primitif de Conques. Sous la chapelle, je découvre une cavité creusée dans la roche, qui abrite deux bassins alimentés par des eaux de ruissellement. Depuis l’éperon rocheux et son chemin d’accès je profite de superbes points de vue sur le village et l’abbatiale Sainte-Foy.

Revenu sur la rue Charlemagne, je décide de poursuivre la descente en direction du vieux pont des pèlerins, datant du XVè siècle, dit pont « Romain ». Je traverse le pont, qui enjambe le Dourdou, et descend sur la rive, afin d’avoir une belle vue sur ce pont d’origine médiévale, comprenant cinq arches en plein cintre.

Après ce petit périple en solo, je remonte rapidement en direction de l’abbatiale, où m’attend Sophie.

L’abbatiale Sainte-Foy et la partie basse du village

Après une petite pause à déguster une coupe glacée en terrasse, nous débutons la visite l’Abbatiale Sainte-Foy. Ce joyau de l’art Roman, des XI et XIIème siècles, est un impressionnant édifice de pierres. Les deux tours en façade datent du XIXè siècle. A l’extérieur, le tympan, qui représente le jugement dernier, avec 124 personnages, constitue un chef d’œuvre de la sculpture française du XIIè siècle. A l’intérieur, les vitraux réalisés par Pierre Soulage, décorent les façades de pierres. Ce monument constitue un haut lieu de pèlerinage, de la Via Podiensis, en direction de Saint-Jacques de Compostelle.

Nous sortons de l’abbatiale, sur le côté, après une petite chapelle du transept droit. Avec les arcades de sa galerie occidentale et son grand bassin central en serpentine, nous arrivons dans les vestiges du cloître. Le cloître abrite le Trésors d’orfèvrerie, dans une salle dédiée, comprenant un grand nombre de reliquaires, coffres et autels portatifs et notamment une statue de Sainte-Foy recouverte d’or et de pierres précieuses.

En sortant du cloître, nous descendons vers l’espace Taralon, petit coin de verdure sommairement aménagé. Ce lieu constitue le point le plus bas du village et nous donne une vue sur le cimetière et les remparts. Nous remontons vers l’abbatiale, en empruntant par la porte de fer.

Points de vues sur le village

Notre visite de Conques se termine et nous reprenons la route, mais pas sans quelques arrêts incontournables avec des panoramas surr le village. Sur la route, nous faisons une première halte à l’entrée du Centre Européen de Conques, qui nous offre une vue plongeante sur le village. Nous poursuivons notre route pour rejoindre la D901, en passant devant le pont Romain, en direction du Site de Bancarel. Une petite route nous amène sur ce site, qui nous offre un panorama à couper le souffle, sur le village de Conques. Ce point de vue incontournable est également accessible à pied, par le GR 62, en passant par la porte de fer.

Ils nous reste un peu de temps, en cette fin de journée, et après notre visite de Conques, nous prenons la direction de La Vinzelle.

Pour aller plus loin

Pas à pas dans l'Histoire de Conques,
Pas à pas dans l’Histoire de Conques (circuit à télécharger)

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