Vendredi 24 juin, nous prenons la direction des Mées, à la découverte d’une formation géologique appelée les Pénitents des Mées. Nous sommes arrivé en fin de matinée et nous stationnons sur la place du village. Nous sentons l’orage arrivé et nous craignons que la balade du jour soit compromise, mais l’heure est à la restauration et nous nous installons dans un petit restaurant. L’orage arrive vite avec des bourrasques et des trombes d’eau. Mais la chance est avec nous ; Le repas terminé, le ciel s’éclairci aussi vite que l’orage est arrivé et l’après-midi s’annonce agréable. Nous allons pouvoir découvrir les Pénitent des Mées.
Les Pénitents
Avec une superficie de 27 hectares, les Pénitent des Mées sont une formation géologique très particulière, classé depuis 1941. S’étirant sur 2,5 km, avec un abrupt le plus haut à 114 mètres, cette formation géologique est constituée d’un ensemble de crêtes et de minuscules canyons. Ces falaises forment le rebord occidental du plateau de Valensole. Elles sont issues de l’érosion du substrat rocheux de la « formation de Valensole », qui possède des irrégularités de cohésion. Ce substrat, nommé poudingue, est constitué d’un conglomérat formé par une accumulation de débris subalpins. Epais de plusieurs centaines de mètres, celui-ci s’est formé au cours de la fin du Miocène et du Pliocène. Le nom donné aux falaise provient de leur silhouette, qui d’après la légende, représente les moines de la Montagne de Lure qui ont été pétrifiés (au sens propre) par saint Donat au temps des invasions sarrasines pour s’être épris de belles jeunes femmes mauresques qu’un seigneur avait ramenées d’une croisade.
A l’assaut des Pénitents
Un sentier permet de rejoindre les crêtes en partant du village et longe par le haut cet ensemble, puis le traverse à une extrémité, et le longe par le pied.
Au départ du village, nous faisons une ascension rapide, jusque la chapelle Saint-Roch, qui surplombe le village et dont l’origine remonte au moins au XIème siècle. Un peu plus haut, nous profitons d’un panorama sur le village des Mées et la vallée de la Durance. La pente est raide et Sophie étant souffrant, nous nous séparons. Ainsi, je poursuis sur le sentier alors qu’elle observe mon ascension, avant de redescendre vers le village. Je poursuis ma route, sur l’étroit sentier qui chemine en terrain escarpé. Mes arrêts sont nombreux, tellement les points de vue sont changeant. Je chemine ainsi jusqu’à l’extrémité des falaises, avant de redescendre doucement vers le la partie de sentier en bas de falaise, pour le retour. Sur le chemin, je retrouve Sophie, venue à ma rencontre. A total, j’aurai parcouru 4.4 km, avec un dénivelé de 193m, pendant près de 2 heures.
En pied de falaise, les vues ascensionnelle sur celles-ci sont impressionnantes. En fin de parcours, nous découvrons le tunnel de la mine, d’une longueur de 200 m, creusé au XVIIème siècle pour protéger le village des Mées des débordements du vallon de la Combe lors des violents orages.
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